S A R A N E   A L E X A N D R I A N


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Madeleine Novarinahttp://www.madeleine-novarina.com/MN/Presentation.html
 

    Les écrits sur l'art de Sarane Alexandrian sont principalement des monographies (sur Hans Bellmer, Victor Brauner, Pieter Bruegel, Salvador Dali, Marcel Duchamp, Max Ernst, Ljuba, Jean Hélion, Jacques Hérold, Gustave Moreau,  Madeleine Novarina, Man Ray, Georges Seurat), ainsi que des ouvrages sur le surréalisme et la peinture (La Peinture en Europe au XVIIIème siècle, La Peinture impressionniste de a à z, Les Maîtres de la lumière, Le Cubisme de a à z, L'Art surréaliste, Dictionnaire de la peinture surréaliste).

Écrits sur l’artEcrits_sur_lArt.html
EssaisEssais.html

    Certains essais de Sarane Alexandrian  ⎯ tels André Breton par lui-même (Seuil, 1971), ou Histoire de la littérature érotique (Seghers, 1983)  ⎯  ont été traduits dans une quinzaine de langues. Dans la biographie qu'il lui consacre (L'Âge d'homme, 2006), Christophe Dauphin observe qu'au sein de son œuvre, Le Surréalisme et le rêve (Gallimard, 1974), Le Socialisme romantique (Seuil, 1979), et Histoire de la philosophie occulte (Seghers 1983) forment «une trilogie à la gloire des pouvoirs réels de l’imagination et de l’intuition». Alexandrian a aussi écrit trois essais sur la sexualité : Le Doctrinal des jouissances amoureuses (Filipacchi, 1997), La Magie sexuelle (La Musardine, 2000) et La Sexualité de Narcisse (Le Jardin des livres, 2003).

    Sarane Alexandrian qualifie ses romans « d'aventures mentales » et précise que certains passages ont été écrits sous auto-hypnose. Ils sont fondés sur le principe de la « métaphore en action ». Danger de vie (Denoël, 1964), L'Œuf du monde (Filipacchi, 1975), Les Terres fortunées du songe (Galilée, 1980), et Le Grand astrosophe (Joëlle Losfeld, 1994) sont marqués par son goût du merveilleux et de l'onirisme, ainsi que par de fréquentes références à des penseurs qui lui sont chers, tels Cornelius Agrippa, André Breton, Aleister Crowley, et Charles Fourier.

RomansRomans.html
RevuesRevues.html

    En 1948, Sarane Alexandrian fonde avec Victor Brauner, Jindrich Heisler, Véra Hérold, Stanislas Rodanski et Claude Tarnaud la première revue surréaliste de l'après-guerre, Néon.


    En 1995 il crée une seconde revue, Supérieur Inconnu, avec l'écrivain Alain Jouffroy et le poète Jean-Dominique Rey.

Les archives de Sarane Alexandrian et de son épouse Madeleine Novarina ont été déposées à l’IMEC

    Historien de l'art, essayiste et romancier, Sarane Alexandrian est né en 1927 à Bagdad et décédé en 2009 à Paris. Élevé en France à partir de 1933, il participe, à seize ans, à la Résistance dans le Limousin. À la même période, il est initié au dadaïsme par Raoul Hausmann et publie ses premiers poèmes dans un recueil collectif intitulé Couronnes de vent. Après des études de psychologie à la Sorbonne et d'histoire de l'art à l'École du Louvre, il se lie avec André Breton en 1947 à l'occasion de la conférence de Tristan Tzara tenue à la Sorbonne sur le Surréalisme et l'après-guerre.

    Alexandrian participe ensuite à l'Exposition Internationale du Surréalisme, organisée à la galerie Maeght en 1947, et publie dans la revue Fontaine un manifeste, Poésie et objectivité, qui lui vaut d'être considéré comme « le théoricien numéro deux du surréalisme ». André Breton lui confie la direction du secrétariat de Cause, avec Georges Henein et Henri Pastoureau, pour répondre à l’afflux des jeunes candidats venus du monde entier dans le groupe surréaliste. En 1948 il rencontre le peintre Madeleine Novarina qui deviendra sa femme en 1959, et fonde avec Victor Brauner, Jindrich Heisler, Véra Hérold, Stanislas Rodanski et Claude Tarnaud la revue Néon.

    Victor Brauner et Sarane Alexandrian refusent l’exclusion de Matta du groupe surréaliste en 1948 et quittent à leur tour le groupe. Sarane Alexandrian se consacre alors à l’écriture de romans, de monographies sur l'art et d’essais. Ami intime du peintre Victor Brauner (qui le surnomme « le Grand Cri-chant du Rêve »), Alexandrian lui consacre son premier livre, Victor Brauner l'illuminateur (Les Cahiers d'Art, 1954). De 1962 à 1974, il est critique d'art successivement à l'Œil, Arts, et Connaissance des Arts. Il est aussi critique littéraire à l'Express de 1975 à 1980. Il meurt en 2009, quelques jours avant la sortie à New York et à Paris de son dernier livre, Les Peintres surréalistes (Anna Graham, 2009). Sarane Alexandrian a écrit vingt-quatre livres sur l'art, quatorze essais philosophiques et littéraires, six romans, deux recueils de nouvelles et dirigé les revues Néon et Supérieur Inconnu.

BiographieBiographie.html

    En 1990, Sarane Alexandrian écrit son autobiographie, L’Aventure en soi. En 2006, Christophe Dauphin écrit sa biographie, intitulée Sarane Alexandrian ou le grand défi de l’imaginaire.

DocumentsDocuments.html

    Photos, lettres, manuscrits inédits, et dessins de Victor Brauner, André Breton, Malcolm de Chazal, Jean Hélion et Madeleine Novarina.

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