B I O G R A P H I E

L’Aventure en soi

Mercure de France, 1990

Sarane Alexandrian

Texte de Christophe Dauphin

L’Age d’homme, 2006

 

Famille et enfance, de Bagdad à Paris

    Lucien Alexandrian, dit Sarane Alexandrian, est né le 15 juin 1927 à Bagdad. Son père, Vartan Alexandrian, d’origine arménienne, est docteur en stomatologie à Bagdad. Il parle l'arabe, le français, l'anglais, le turc et l'arménien. Dès le début de sa carrière, Vartan Alexandrian est nommé stomatologiste du roi par Fayçal Ier. Par ses fonctions, son père est proche du roi, de la cour et des notables. Sa mère, Marguerite Colin, est française. Elle est la fille d'un entrepreneur parisien en menuiserie. Lucien a une nourrice indienne, qui le baptise Sarane, ce qui veut dire prince dans son dialecte indien.


    Un matin, l'enfant se réveille avec deux piqûres de phlébotome, qui lui laisseront pour la vie, sur le nez et sur la joue droite, la double estampille de l'Orient. Un autre matin, l'enfant est dans l'incapacité totale de se lever. Il est atteint par la poliomyélite. Ses parents décident de l’envoyer en France, afin qu'il puisse bénéficier des meilleurs soins. Sarane s'installe chez Sandrine Collin, sa grand-mère maternelle. À Paris, l'enfant poursuit sa scolarité au collège, avant d'intégrer le lycée Condorcet.

Vartan Alexandrian dans son cabinet

de stomatologie à Bagdad

La nourrice indienne

qui le surnomma Sarane

Rencontre du dadaïste Raoul Hausmann pendant la guerre

    C'est près de Limoges, dans le village de Peyrat-le-Château, que Sandrine Collin  passe les vacances de l'été 1939, en compagnie de son petit-fils. Les circonstances dramatiques de la Seconde Guerre mondiale feront qu'ils demeureront tous les deux en ce lieu durant cette période. Sarane devient pensionnaire au lycée Gay-Lussac de Limoges. Durant l'été 43, il se lie d'amitié avec Raoul Hausmann, le «Dadasophe», lui-même réfugié dans ce village du Limousin. Hausmann, le fondateur en 1918 du Club Dada de Berlin, revendiquait les titres de "Président du Soleil, de la Lune et de la petite Terre, Dadasophe, Dadaraoul, directeur du cirque Dada." À Peyrat-le-Château, Hausmann vit dans une petite chambre avec sa femme et sa maîtresse. Sarane Alexandrian relate : "Lors de nos promenades dans les châtaigneraies, Hausmann m'entretenait pêle-mêle, avec son accent germanique, de choses qu'on n'apprenait pas à l'école. Ce super-anarchiste, connaissant Marx à fond et le trouvant réactionnaire, tournait sans cesse en dérision la dictature du prolétariat, à laquelle il opposait "la proctature du dilétariat", qui représentait l'état d'une société anarchique où tout est permis." Durant cette période, Alexandrian rencontre les maquisards du Limousin et participe à leurs côtés à des opérations de réception d'armes parachutées. Dès l'automne de la Libération, Sarane Alexandrian publie ses premiers écrits, à l'âge de dix-sept ans : des poèmes et un article sur Raoul Hausmann, dans le journal Unir et dans un recueil collectif intitulé Couronne de vent.

Couronne de vent, 1945

Recueil contenant cinq poèmes

de Sarane Alexandrian

Raoul Hausmann, « Président du Soleil, de la Lune et de la petite Terre, Dadasophe, Dadaraoul, directeur du cirque Dada »

Rencontre d’André Breton à Paris

    A la Libération, Sarane Alexandrian regagne Paris, et prépare un bac de philosophie qu'il obtiendra en 1946. Il suit des cours d'Histoire de la peinture à l'École du Louvre, tout en publiant son autoportrait poétique, L'Adolescent incandescent, dans poésie 45 supplément, le revue de Pierre Seghers, ansi qu'un manifeste dans Fontaine, la revue dirigée par Max-Pol Fouchet. (...) Le 10 mars 1947, Alexandrian écrit sa première lettre à André Breton et lui fait adresser son manifeste, poésie et objectivité. La réponse qui lui parvient de Breton, deux jours plus tard, est très élogieuse à son égard. Leur première rencontre intervient à la Sorbonne lors de la conférence de Tristan Tzara sur le surréalisme, le 18 mars 1947. Cinq jours après, Sarane lui rend visite pour la première fois au 42 rue Fontaine et rejoint le groupe surréaliste de Paris.

Surréalisme

    Sarane Alexandrian prend part aux réunions qui rassemblent alors une soixantaine de personnes le lundi au café de la Place Blanche et le jeudi au café des Deux-Magots : "Je fus tout de suite ébloui par la liberté de ton qui régnait dans ces réunions : nul n'était esclave de slogans et d'idées toutes faites. Et quel grouillement de personnalités diverses ! Chacun de ces êtres, ayant son originalité propre, était un monde à découvrir." (...)  André Breton le nomme porte-parole du mouvement et lui confie la direction (avec Georges Henein et Henri Pastoureau) de Cause qui est le secrétariat (également responsable de la gestion des archives) du mouvement, et qui est chargé de correspondre avec les filiales de tous les pays. Sarane Alexandrian participe à l'organisation de la VIIIème exposition Internationale du Surréalisme à la galerie Maeght. Alexandrian écrira dans son essai sur Jacques Hérold : "Aujourd'hui, aucun conservateur de musée, aucun critique d'Art, aucun artiste d'avant-garde même, ne peut se rendre compte de l'entreprise extraordinaire que fut la VIIIème Exposition du Surréalisme de 1947. Il n'y eut nulle part rien de comparable, pas plus aux Etats-Unis qu'en Europe." Ce fut la plus grande provocation poétique de l'après-guerre. Sous les directives d'André Breton et de Marcel Duchamp, la galerie Maeght fut transformée en un temple de l'insolite. On accédait au premier étage par un escalier de 21 marches modelées en dos de livres (de Melmoth de Mathurin aux Chants de Maldoror de Lautréamont). Il fallait traverser un rideau de pluie, coulant sans arrêt, derrière lequel on trouvait un billard, et deux joueurs qui se montraient mécontents d'être dérangés par les visiteurs (au vernissage, Claude Tarnaud et Francis Bouvet furent ces deux joueurs de billard). La première salle était la salle des Superstitions, conçue par l'architecte américain Frédérick Kiesler, précédant le labyrinthe initiatique, où avaient été élevés douze autels comme ceux d'un culte païen, consacrés à des êtres ou des objets mythiques. André Breton avait choisi de créer lui-même l'autel à Léonie Aubois d'Ashby, femme mystérieuse d'un poème de Rimbaud. C'est pour cet autel qu'Hérold composa "la cravate d'herbe" de Rimbaud, qu'il fallait arroser tous les matins. Les œuvres de 86 artistes étaient répartis chez Maeght d'une façon surprenante. Des débats passionnés décidèrent de leur emplacement. Le catalogue fit scandale, car l'emboîtage des exemplaires de luxe était orné d'un sein de femme en caoutchouc mousse, avec l'avis : "Prière de toucher". La douane suisse confisqua comme indécent le catalogue à couverture-sein commandé par un collectionneur de Lausanne. Pendant l'été, cette exposition attira une affluence de curieux et essuya les insultes de la presse, si bien que Marcel Duchamp envoya de New York à André Breton ce télégramme sublime : "C'est merveilleux d'être autant méprisé à notre âge." (...)


    C'est à cette époque, qu'aux côtés d'André Breton, Alexandrian dut affronter la crise entre le groupe de Paris et le groupe de Bruxelles (qui avait rallié le très stalinien Parti communiste belge). Sarane Alexandrian avait un avis tranché sur la politique : "La révolution poétique et la révolution politique n'ont rien à faire ensemble. Elles n'ont pas les mêmes objectifs ni les mêmes moyens, elles n'intéressent pas le même public et ne mobilisent pas les mêmes acteurs. La première est supérieure à l'autre, intellectuellement, et ne saurait sans déchoir se mettre sous sa dépendance." (extrait du manuscrit inédit Le Spectre du langage). Tout en affirmant : "Ce ne sont pas aux poètes de s'engager dans la politique, ce sont aux politiciens de s'engager dans la poésie. "

Victor Brauner et le contre-groupe H

    Le peintre Victor Brauner est, après André Breton, l'homme qui va exercer la plus grande influence sur Sarane Alexandrian. Il sera son ami le plus intime de 1948 à 1955. Durant cette période, l'habitation des Brauner à Montparnasse sera le refuge de nombreux jeunes poètes. "On croyait pénétrer dans l'antre d'un sorcier : partout trainaient des pentacles, des objets trouvés interprétés, des pentagrammes, des livres comme l'Archidoxe magique de Paracelse ; la grande statue de Congloméros, personnage monstrueux avec une seule tête pour trois corps, voisinant avec un squelette d'oiseau. Il se forma ainsi, dès 1947, un groupe dans le groupe chez Brauner, qu'Alexandrian baptisera le "contre-groupe H" — d'après le poème "H" de Rimbaud —, constitué de Sarane Alexandrian, Jacqueline et Victor Brauner, Francis Bouvet, Jorge Caceres, Alain Jouffroy, Pierre Mabille, Madeleine Novarina, Jean-Dominique Rey, Stanislas Rodanski, Eaudine et Claude Tarnaud. Sarane Alexandrian fonde alors, avec Victor Brauner, Jindrich Heisler, Véra Hérold, Stanislas Rodanski et Claude Tarnaud, la revue Néon, qui comptera cinq numéros à partir de janvier 1948. Le premier numéro réunissait "Signe ascendant" d'André Breton, écrit de sa main, un dessin de Grand Transparent de Jacques Hérold, une déclaration en bandeau de Claude Tarnaud et de Stanislas Rodanski; et le début du manifeste de Sarane Alexandrian, intitulé Économie politique. C'est à propos de ce manifeste qu'André Breton écrit à Victor Brauner le 3 février 1948 : "Le texte de Sarane Alexandrian est admirable, comme toujours. Je n'ai jamais cessé d'envier sa compréhension et sa manière de la traduire." Ce comme toujours, qu'il avait souligné, indiquait toute la valeur qu'il avait accordée aussi aux deux précédents manifestes d'Alexandrian Amour, révolte et poésie (dans le catalogue de l'Exposition Internationale du Surréalisme chez Maeght), et Poésie et objectivité (dans la revue Fontaine). La confiance d'André Breton en Sarane Alexandrian était si grande qu'il le fit  répondre à sa place à l'enquête "Un quart de siècle surréaliste, bilan provisoire" du 3 avril 1948, dans La Gazette des lettres. C'est à la suite de cette intervention qu'Alexandrian sera appelé, dans Les Cahiers du sud, "le théoricien n°2 du surréalisme", et "le bras droit d'André Breton" dans une émission de Jean Tardieu à la radio. "

L’Affaire Matta-Brauner et la rupture avec André Breton

    Dans le courant du mois d'octobre 1948, André Breton apprend le suicide du peintre surréaliste américain d'origine arménienne, Arshile Gorky, et la liaison que le peintre Roberto Matta avait eu avec la femme du défunt. "Exclu pour disqualification intellectuelle et ignominie morale" fut la sanction de Breton et du groupe surréaliste à l'encontre de Matta. Victor Brauner et Sarane Alexandrian s'opposent à l'exclusion de Matta, et se dissocient alors du groupe surréaliste. Dans son essai sur Breton, Alexandrian rapporte : "Il érigeait un tribunal, où l'accusé était sommé de s'expliquer, sous peine d'être condamné par défaut. Il présidait ce tribunal avec une autorité ombrageuse, et des arguments écrasants. Je suis d'autant mieux placé pour le dire que je me suis longuement opposé à lui, au cours d'une séance où une cinquantaine de membres du surréalisme étaient invités à exclure deux peintres dont je me fis le défenseur; je fus stupéfié de la dialectique impitoyable avec laquelle il s'acharna à grossir les griefs assez bénins qu'il avait contre eux (il leur rendit d'ailleurs publiquement justice dix ans plus tard). Ne parvenant pas à le convaincre, je quittais la séance pour manifester ma désapprobation, accompagné de plusieurs amis; l'un d'eux faillit se trouver mal."


    Le thème du numéro 4 de Néon, qu'Alexandrian prépare avec Tarnaud, Rodanski et Jouffroy, est L'Aventure. Il s'agit de définir quelles sont les aventures exaltantes du monde moderne (la politique n'en est pas une) et décrire des nouveaux types d'aventuriers. Mais ce projet n'a pas pu se réaliser, à cause de l'affaire Matta-Brauner. Stanislas Rodanski en fut si désappointé qu'il fonda un "Club des Ratés de l'Aventure", auquel il se référa dans ses lettres jusqu'à la fin de sa vie. Alexandrian et Brauner abandonnent Néon, dont le nouveau comité de rédaction est alors composé de Bédouin, Breton, Demarne, Heisler et Péret.

Le groupe infini, et la rencontre avec Ghérasim Luca

    Au "contre-groupe H" succède le groupe infini entre 1949 et 1966. C'est un mode de rassemblement qui combat l'esprit sectaire, l'esprit de parti, en leur substituant l'esprit de curiosité universelle, l'assentiment méthodique à ce qui est intéressant dans tout, au nom de la liberté de penser. Le groupe infini n'a pas de dirigeant privilégié, mais des meneurs de jeux prenant tour à tour des initiatives. Durant cette période, Sarane Alexandrian réside à l'Avenir Hôtel (de 1948 à 1954). Durant toute l'année 1953, Gherasim Luca a habité une chambre à côté de celle d'Alexandrian, au sixième étage, où venait les visiter Micheline Catty. Le poète roumain avait été condamné à l'exil par le régime stalinien qui sévissait dans son pays. Avant son arrivée à Paris en 1952, Luca correspondait déjà avec Alexandrian, et prétendait avoir inventé l'amour en 1945. Il s'était expliqué dans son livre "L'Inventeur de l'amour", sur les circonstances de son invention. Il cherchait à délivrer l'humanité du complexe d'Œdipe, en créant une "morale non-œdipienne" basée sur "la négation de la négation" et le "désir de désirer".

Madeleine Novarina, son grand amour

    Lorsqu'en 1948 Victor Brauner demande de l'aide à ses amis pour réaliser un pochoir en couleurs sur les cartons d'invitation de son exposition à la galerie René Drouin, Sarane Alexandrian et le peintre Madeleine Novarina se rencontrent une première fois dans l'atelier de la rue Perrel, sans se douter ni l'un ni l'autre qu'une liaison amoureuse passionnelle se nouera entre eux quelques années plus tard.


    Madeleine Novarina deviendra l'égérie de Sarane Alexandrian, et sa première lectrice, très exigeante, ornant les manuscrits de son mari de dessins représentants des femmes nues ou des personnages en colères selon que les textes lui plaisaient ou non. Après une maladie grave, Madeleine Novarina mourut le 8 novembre 1991. En 1992 Sarane Alexandrian lui consacre une monographie, commencée le soir de sa mort.

Création de la revue Supérieur Inconnu

    Alain Jouffroy, Jean-Dominique Rey et Sarane Alexandrian créent la revue Supérieur Inconnu, qui comprendra 30 numéros de 1995 à 2011. Michel Bulteau, Odile Cohen-Abbas, Christophe Dauphin, Lou Dubois, Roselyne Gigot, Antoine Jockey, Marc Kober, Constantin Makris, Céline Masson, Marie-Laure Missir, Margaret Montagne, Basarab Nicolescu, et Virginia Tentindo se joignent progressivement au comité de rédaction. Autant ouverte à la littérature qu'aux arts plastiques, la revue met à l'honneur dans chaque numéro un écrivain qui est souvent injustement méconnu du public et de la critique : Claude Tarnaud, Charles Duits, Michel Fardoulis-Lagrange, Stanislas Rodanski, Ghérasim Luca, Gabriel Pomerand, Georges Hugnet, Camille Bryen, Joyce Mansour, Gilbert Lely, Louis de Gonzague Frick, Jeanne Bucher, Malcolm de Chazal, tout en offrant à beaucoup de jeunes auteurs la possibilité d'une première publication.

2 0 0 9

    Extrêmement actif jusqu'au dernier jour, Sarane Alexandrian est décédé le 11 septembre 2009 des suites d'une leucémie, alors que venait de paraître à New York et à Paris son livre bilingue Les Peintres surréalistes (éditions Hanna Graham). En plus de la cinquantaine de livres publiés, Sarane Alexandrian a laissé plusieurs livres inédits, dont deux sont parus à ce jour : "L'Impossible est un jeu", et "Leçons de la Haute Magie" (Editinter et Rafael de Surtis, 2012).

établie d’après Sarane Alexandrian ou le grand défi de l’imaginaire, de Christophe Dauphin, L’Age d’homme, 2006

« Si j’ose écrire », émission télévisée avec Jean-Pierre Verheggen et Sarane Alexandrian, présentée par Dolorès Oscari, 2001

Emission télévisée avec Jean-Pierre Verheggen et Sarane Alexandrian, présentée par Dolorès Oscari, 2001.

André Breton (1896 - 1966)

Sarane Alexandrian et Madeleine Novarina

Avenue des Ternes, Paris

Exposition Internationale du Surréalisme, galerie Maeght, Paris 1947.

Victor Brauner, devant un tableau de Miró, présente sa sculpture «Le Loup table» au peintre Maurice Baskine.

Sarane Alexandrian devant le premier tableau de Madeleine Novarina, Le Dé en est jeté

Le Monde, septembre 20009

Alain Jouffroy, Sarane Alexandrian et Jean-Dominique Rey lors de la création de Supérieur Inconnu en 1995

Christophe Dauphin et Sarane Alexandrian

Gherasim Luca (1913 - 1994)

L’Inventeur de l’Amour

Editions José Corti, 1994

Eau forte de Victor Brauner pour le livre «Le Char triomphal de l’antimoine» d’Yvan Goll, 1949, dédicacée à Sarane Alexandrian

Arshile Gorky (1904 - 1948)

Roberto Matta (1911 - 2002)

et Ligeia Balladares

Stanislas Rodanski (1927 - 1981)

Les Peintres surréalistes

Hanna Graham, 2009

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Victor Brauner (1903 - 1966)

Alain Jouffroy (né en 1928)

La bourse Sarane Alexandrian

    Sarane Alexandrian a souhaité que son legs à la Société des Gens de Lettres (SGDL) serve à encourager la recherche littéraire sous forme d'une bourse annuelle, d'un montant de 10 000 Euros. La bourse Alexandrian est décernée chaque année à un écrivain, un éditeur, un directeur de revue, ou à une compagnie théâtrale.


Descriptif     :     http://www.sgdl.org/culturel/les-prix-sgdl/

Contact    :    communication@sgdl.org  ou  01 53 10 12 15

Société des Gens De Lettres

Hôtel de Massa, Paris

Attributions :


2012        Petre Raileanu

2013        Alain Leygonie

2014        Bruno Geneste et Paul Sanda

2015        Stéphan Lévy-Kuentz

2016        Compagnie Errina (Anastassia Politi)

2017        Sylvie Doizelet

2018        Carles DIAZ

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